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 Historique et Définition de l’expression Finance Circulaire

 

L'expression "Finance circulaire" n'est ni dans les dictionnaires ni sur le web.

 

Cette expression a été créée et utilisée pour la première fois par CiiB en juin 2021 afin de lancer un nouveau service destiné à recentrer l'épargne des particuliers sur les entreprises locales performantes. L'objectif est de faire en sorte que cette épargne reste et se recycle sur le territoire où elle a été générée, et concoure au financement du développement des entreprises locales, ce qui favorise l'économie locale et l'emploi.

 

Le terme "Finance circulaire" de CiiB a pris racine dans l'idée d'"économie circulaire", qui concrétise un moyen de réutiliser en boucle, et recycler, afin de mieux utiliser les matières premières voir réutiliser à l’infini leurs ressources naturelles pour préserver l'impact environnemental et économique.

 

Une épargne inemployée à recycler

 

Dans le contexte de la "Finance circulaire", on considère que les ressources naturelles de l’épargne des ménages restées inemployées sur les comptes courants ou sur les livrets d'épargnes réglementés peuvent être recyclées.

Les épargnants ignorent où va et comment sont remployées leurs ressources placées, si elles quittent leur territoire ils ignorent où elles vont aller.

 

En France, au premier trimestre 2023, le total de l'épargne disponible atteint 110 milliards d'euros (source : Banque de France), placé en moyenne à 3% avec une inflation de 4,8% !

Cette épargne non utilisée peut être comparée aux matières premières dans le contexte de l'économie circulaire, où l'efficacité de l'utilisation est essentielle.

 

Afin de recycler cette épargne, les "Carnets d'annonces" sont présentés comme une solution.

 

Toutefois, trois conditions majeures se dressent pour que l’épargne locale suive la voie de la finance circulaire :

 

1ère condition. Les détenteurs de capitaux doivent avoir confiance envers les entreprises locales performantes et pérennes dans lesquelles ils vont investir une part de leurs avoirs, et ces entreprises doivent être pouvoir être en mesure de leur distribuer des dividendes et d'avoir un potentiel de plus-value sur leurs actions.

 

2ème condition. L’achat ou la vente des parts du capital des entreprises (les actions) doit pouvoir être facilement transformé en euros et rapidement disponibles (la liquidité), ce qui est possible grâce aux "Carnets d'annonces".

 

3ème condition. Les détenteurs de capitaux, même s'ils disposent d’un moyen de liquidité, doivent être conscients du risque de perte de tout ou partie de l’investissement en actions. Ce risque est contrebalancé par la sélection rigoureuse des entreprises performantes créatrices de richesses.

 

Par la connaissance, privilégiée, d’informations sur l’entreprise dont disposent quotidiennement les épargnants locaux en tant qu’habitants géographiquement voisins sur le potentiel existant de dynamisme des entreprises locales.

 

Avec l'aide des "Carnets d'annonces" et de leur base de données sur chaque entreprise, ils deviennent l'outil essentiel pour soutenir le développement économique des régions françaises.

 

Accompagnées des Carnets d’annonces et leur banque de données, entreprise par entreprise, elles deviennent l’unique outil pour la sauvegarde du développement de l’économie des Terroirs de la France profonde en créant leur Affectio Societatis local.

 

Il s’agit donc, en France, de recycler les ressources financières des investissements financiers de manière durable dans des modèles économiques circulaires locaux.

 

La finance circulaire et la solution pour créer un esprit de clocher et réanimer le système économique de la France profonde.

 

La finance circulaire territoriale consiste à maitriser et orienter les avoirs des Français afin de faire bénéficier le développement de son territoire par leurs investissements.

 

Cette épargne des ménages, inutilisée ou mal utilisée, soit dort sur les comptes  courants inemployés, soit est orientée et placée sur des assurances-vie, livret A, fonds d’investissement ou autres outils financiers qui éloignent ces liquidités du développement économique ou industriel des territoires.